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Et si l'Europe restait le coeur du monde?

Ces élections européennes sont marquées par un Euroscepticisme croissant, comme si les Européens étaient déçus et blasés.



Certes, depuis longtemps, l’Europe n’est plus le centre du monde; mais elle en est toujours le cœur vivant, celui qui irrigue la planète de ses valeurs de liberté, d’état de droit, de justice ; la pensée moderne, la solidarité sociale et la protection de la personne humaine, sont d’abord européennes. Mais aussi la culture, la création, la mode, la ville et le village.

Le souhait de nombre d'Etats émergents est aujourd'hui d'atteindre son niveau de développement social.

Première puissance économique et commerciale, elle est ainsi enviée et souvent copiée pour avoir choisi la paix et mis l’homme avant les États, les idéologies et les systèmes.

Elle fait rêver à l’extérieur. Îlot de certitudes dans un monde incertain, elle peut le demeurer si elle ne désespère pas à l’intérieur. Des réformes sont nécessaires dans la gouvernance de l'Europe. Nul ne le conteste! Mais rien qui ne saurait justifier un rejet global. Non! Il ne faut pas tout changer!



L’Europe n’est nullement condamnée au déclin. Elle a surmonté la crise et change très vite. Avec quelques efforts, elle restera ce cœur vibrant qui bat et qui attire, ce continent «de cocagne» où l’on veut vivre, un exemple qu’on aspire à suivre. Surtout si les Européens, et d’abord les Français champions du pessimisme, veulent bien y croire et savent chasser le doute qui les assaille.

Au seuil de l'Union politique, la construction européenne hésite, les citoyens trébuchent, les passions s'enflamment une fois encore. Est-ce bien raisonnable?



Ce «petit traité d’optimisme» ne dissimule rien des défis qui guettent l’Europe : il tente seulement de démontrer qu’elle a de bonnes chances de les relever:

 


http://www.jd-giuliani.eu/dossiers/europe-coeur-du-monde-dossier-presentation.pdf
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